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Authors
Abstract(s)
A síndrome da boca ardente (BMS) é uma condição dolorosa crónica, sem causa aparente, que afeta sobretudo mulheres após a menopausa. O seu impacto na qualidade de vida é significativo, e o diagnóstico continua a representar um desafio clínico. Nos últimos anos, a investigação tem-se centrado na identificação de biomarcadores salivares e séricos com potencial diagnóstico e terapêutico.
Objetivos: Avaliar as evidências científicas disponíveis até à data sobre os biomarcadores salivares e séricos no contexto do BMS, através de uma revisão Umbrella, sintetizando e refletindo criticamente sobre a robustez e a relevância dos dados existentes.
Materiais e Métodos: Este estudo foi conduzido segundo a metodologia PRISMA. Foram definidos critérios de inclusão e exclusão e realizada uma pesquisa nas bases PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, TRIP e Google Scholar, com foco exclusivo em revisões sistemáticas e meta-análises. Não foram aplicadas limitações de idioma nem de data de publicação.
Resultados: Foram inicialmente identificadas 561 referências, das quais 40 duplicadas. Após leitura de títulos e resumos, restaram 10 artigos para leitura integral. Destes, 6 cumpriram os critérios de inclusão e foram analisados. A qualidade metodológica foi avaliada com a ferramenta AMSTAR 2.
Conclusões: Alguns biomarcadores, como o cortisol e a alfa-amilase, revelam potencial promissor para elucidar os mecanismos do BMS e apoiar o diagnóstico. Contudo, a heterogeneidade metodológica limita a solidez das evidências. São necessários estudos mais robustos e padronizados para confirmar a utilidade clínica destes marcadores.
Burning Mouth Syndrome (BMS) is a chronic pain condition of unknown origin that predominantly affects postmenopausal women. Its impact on quality of life is considerable, and diagnosis remains a clinical challenge. In recent years, research has increasingly focused on identifying salivary and serum biomarkers with diagnostic and therapeutic potential. Objectives: To assess the scientific evidence available to date regarding salivary and serum biomarkers in the context of BMS, through an Umbrella review, in order to critically synthesise and reflect on the robustness and relevance of the existing data. Materials and Methods: This study was conducted in accordance with the PRISMA methodology. Inclusion and exclusion criteria were defined, and a comprehensive search was carried out in the PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, TRIP and Google Scholar databases, focusing exclusively on systematic reviews and meta-analyses. No restrictions were applied regarding language or publication date. Results: A total of 561 references were initially identified, of which 40 were duplicates. After screening titles and abstracts, 10 full-text articles were selected. Of these, 6 met the inclusion criteria and were analysed. The methodological quality of the studies was assessed using the AMSTAR 2 tool. Conclusions: Certain biomarkers, such as cortisol and alpha-amylase, show promising potential for elucidating the mechanisms underlying BMS and supporting diagnosis. However, methodological heterogeneity limits the strength of the current evidence. More robust and standardised studies are needed to confirm the clinical utility of these biomarkers.
Le syndrome de la bouche brûlante (BMS) est une affection douloureuse chronique, d'origine inconnue, qui touche principalement les femmes après la ménopause. Son impact sur la qualité de vie est important, et son diagnostic demeure un véritable défi clinique. Ces dernières années, la recherche s'est orientée vers l'identification de biomarqueurs salivaires et sériques présentant un potentiel diagnostique et thérapeutique. Objectifs: Évaluer les preuves scientifiques disponibles à ce jour concernant les biomarqueurs salivaires et sériques dans le contexte du BMS, à travers une revue Umbrella, afin de synthétiser et d'analyser de manière critique la solidité et la pertinence des données existantes. Matériels et Méthodes: Cette étude a été menée conformément à la méthodologie PRISMA. Des critères d'inclusion et d'exclusion ont été définis, et une recherche approfondie a été effectuée dans les bases de données PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, TRIP et Google Scholar, en se concentrant exclusivement sur les revues systématiques et les méta-analyses. Aucune restriction de langue ni de date de publication n'a été appliquée. Résultats: Un total de 561 références a été initialement identifié, dont 40 étaient des doublons. Après lecture des titres et résumés, 10 articles ont été sélectionnés pour une lecture intégrale. Parmi eux, 6 répondaient aux critères d'inclusion et ont été analysés. La qualité méthodologique des études a été évaluée à l'aide de l'outil AMSTAR 2. Conclusions: Certains biomarqueurs, tels que le cortisol et l'alpha-amylase, présentent un potentiel prometteur pour éclairer les mécanismes du BMS et contribuer au diagnostic. Toutefois, l'hétérogénéité méthodologique des études limite la solidité des preuves actuelles. Des études plus rigoureuses et standardisées sont nécessaires pour confirmer l'utilité clinique de ces biomarqueurs.
Burning Mouth Syndrome (BMS) is a chronic pain condition of unknown origin that predominantly affects postmenopausal women. Its impact on quality of life is considerable, and diagnosis remains a clinical challenge. In recent years, research has increasingly focused on identifying salivary and serum biomarkers with diagnostic and therapeutic potential. Objectives: To assess the scientific evidence available to date regarding salivary and serum biomarkers in the context of BMS, through an Umbrella review, in order to critically synthesise and reflect on the robustness and relevance of the existing data. Materials and Methods: This study was conducted in accordance with the PRISMA methodology. Inclusion and exclusion criteria were defined, and a comprehensive search was carried out in the PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, TRIP and Google Scholar databases, focusing exclusively on systematic reviews and meta-analyses. No restrictions were applied regarding language or publication date. Results: A total of 561 references were initially identified, of which 40 were duplicates. After screening titles and abstracts, 10 full-text articles were selected. Of these, 6 met the inclusion criteria and were analysed. The methodological quality of the studies was assessed using the AMSTAR 2 tool. Conclusions: Certain biomarkers, such as cortisol and alpha-amylase, show promising potential for elucidating the mechanisms underlying BMS and supporting diagnosis. However, methodological heterogeneity limits the strength of the current evidence. More robust and standardised studies are needed to confirm the clinical utility of these biomarkers.
Le syndrome de la bouche brûlante (BMS) est une affection douloureuse chronique, d'origine inconnue, qui touche principalement les femmes après la ménopause. Son impact sur la qualité de vie est important, et son diagnostic demeure un véritable défi clinique. Ces dernières années, la recherche s'est orientée vers l'identification de biomarqueurs salivaires et sériques présentant un potentiel diagnostique et thérapeutique. Objectifs: Évaluer les preuves scientifiques disponibles à ce jour concernant les biomarqueurs salivaires et sériques dans le contexte du BMS, à travers une revue Umbrella, afin de synthétiser et d'analyser de manière critique la solidité et la pertinence des données existantes. Matériels et Méthodes: Cette étude a été menée conformément à la méthodologie PRISMA. Des critères d'inclusion et d'exclusion ont été définis, et une recherche approfondie a été effectuée dans les bases de données PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, TRIP et Google Scholar, en se concentrant exclusivement sur les revues systématiques et les méta-analyses. Aucune restriction de langue ni de date de publication n'a été appliquée. Résultats: Un total de 561 références a été initialement identifié, dont 40 étaient des doublons. Après lecture des titres et résumés, 10 articles ont été sélectionnés pour une lecture intégrale. Parmi eux, 6 répondaient aux critères d'inclusion et ont été analysés. La qualité méthodologique des études a été évaluée à l'aide de l'outil AMSTAR 2. Conclusions: Certains biomarqueurs, tels que le cortisol et l'alpha-amylase, présentent un potentiel prometteur pour éclairer les mécanismes du BMS et contribuer au diagnostic. Toutefois, l'hétérogénéité méthodologique des études limite la solidité des preuves actuelles. Des études plus rigoureuses et standardisées sont nécessaires pour confirmer l'utilité clinique de ces biomarqueurs.
Description
Dissertação para obtenção do grau de Mestre no Instituto Universitário Egas Moniz
Keywords
Burning mouth syndrome Serum biomarkers Salivary biomarkers Systematic review