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Authors
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Abstract(s)
Découvert en 1933 par E M Buisson, Bidzar est le premier site d’art rupestre
camerounais reconnu. Un fait majeur exceptionnel caractérise les gravures de
Bidzar : c’est son style et ses formes de représentations uniques qui de nos jours
ne sont connus nulle part ailleurs au Cameroun et même en Afrique. Les gravures
présentent des figures géométriques abstraites répétées de façon
concentrique (MARLIAC, 1981). La prospection intense et élargie que nous
avons effectuée sur le site dans le cadre de ce travail en 2021 nous a permis d’y
identifier une figure anthropomorphe. L’intérêt du site est signalé au début des
années 70 par l’équipe de l’Office de la Recherche Scientifique et Technique
Outre-mer (ORSTOM). Les autorités camerounaises vont dès lors engager des
moyens en faveur de la protection du site (MARLIAC, 1973 a – 1973 b), Les
travaux de MARLIAC sur le site de Bidzar précèdent ceux de quelques autres
chercheurs, majoritairement de L’ORSTOM. Le bilan des travaux de recherches
et de publications sur les gravures de Bidzar révèle des insuffisances et des
manquements en ce qui concerne la politique et les moyens de sa conservation et
de sa valorisation. Les activités des sociétés minières qui exploitent la matière
première sur le site et aux environs causent des graves dommages sur les gravures
qui souffrent déjà de plusieurs autres facteurs anthropiques et naturels de
dégradation. Le faible niveau de développement humain à Bidzar ne rime pas
avec l’industrialisation de la région. L’insouciance de la commune de la région
et la pauvreté des populations locales ont une incidence considérable sur la
préservation du site archéologique de Bidzar et sur la protection de
l’environnement. Pour ce travail, nos interpellations et dénonciations en faveur
de la protection et la valorisation du site de Bidzar s’inscrivent dans une démarche
empirico-déductive et une approche qualitative et quantitative.
Description
Keywords
Archéologie Patrimoine Art rupestre Conservation Valorisation